..: Atelier Patrimoine [Ancienne usine de porcelaine Haviland, rue du Crucifix] :..

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Ancienne usine de porcelaine Haviland, rue du Crucifix

 

David Haviland, un new-yorkais installé à Limoges depuis 1842 fonde en 1852 avec ses frères la société Haviland Brothers et Compagnie,une usine de fabrication de porcelaine dans le but d’approvisonner la marché américain. La construction de l’usine débutera en 1853 avec des ateliers de décoration et un logement patronal installés rue du crucifix (actuellement avenue Garibaldi).

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plan de l’usine

L’usine deviendra rapidement un exemple de modernité avec l’utilisation de l’énergie à vapeur dès 1860.

En 1864, David Haviland décide de créer une nouvelle entreprise avec ses deux fils, Charles et Théodore. Naîtra de cette union la société Haviland et Cie qui développera alors la production de porcelaine dure remplaçant ainsi la porcelaine tendre. La famille Haviland intègrera dans sa production un nouveau procédé de décoration, la chromolithographie.

Suite à la mort de leur père, Charles et Théodore se séparent en 1891. Charles va alors reprendre l’usine de son père pour devenir au debut des années 1900 la plus grande usine de porcelaine de Limoges avec pas moins de 15 fours. L’usine comptait alors 42O ouvriers. Le logement patronal ne servira plus de résidence, Charles logeant au château du domaine du Reynou.

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l’usine après son rachat par la société Heyraud

Le krack boursier de 1929 entrainera la chute de la société, déjà fragilisée par la mort de Charles Haviland en 1921. Suite à la liquidation en 1930, le fonds de commerce sera cédé à l’usine GDA, la marque sera reprise par Théodore Haviland et les locaux seront rachetés par un fabriquant de chaussures : Heyraud. Mais la production de heyraud cessera en 1984. Les bâtiments seront finalement détruits en 1988 pour y construire une galerie commerciale (Le centre Saint Martial). De ce passé industriel ne subsiste aujourd’hui que le logement patronal.

Le logement patronal est un édifice en pierre de taille et couvert en ardoise, surmonté d’une horloge et d’un clocheton qui servait à ponctuer les horaires de l’usine...

Plan de Limoges :


Agrandir le plan

Sources :

Entre rêve et réalité, architecture et urbanisme à limoges, archives municipales de Limoges, collection "pages d’archives"

base de donnée mérimée du ministère de la culture

Réalisé par Anaïs Razet et Julie Malpeyre

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logement patronal
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Publié le lundi 12 novembre 2007

 
 
 
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