Les usines Beaulieu et Lalet face à leur histoire industrielle - 46 Rue Garibaldi - LIMOGES

En 1908 Bernard Beaulieu acquiert des locaux à usage de magasin construits dans les années 1850, qu’il transforme en ateliers pour la fabrication de tiges de chaussures. La même année, un autre fabricant de tiges de chaussures, Louis Lalet, implanté à Limoges depuis 1904, rue de la Fonderie, s’ installe également sur ce site. L’entreprise Lalet vers 1924 transfère sa production dans une nouvelle usine à une dizaines de mètres, avenue Garibaldi. James Beaulieu, fils et successeur de Bernard Beaulieu, fait surélever une partie de ses ateliers en 1942 par l’architecte Guy Chasselon, pour l’installation d’ une petite entreprise de maroquinerie (S.I.J.A.C.), qui ferme après 1945. A partir de 1931 les ateliers laissés par la société Lalet sont réoccupés par la Société Coopérative Limoges Confection, devenue la Manufacture de Confection de Limoges dans les années 1960. Après sa fermeture postérieure à 1970, le site accueille plusieurs activités artisanales et tertiaires, avant d’être réhabilité en logements. Louis Lalet emploie 20 ouvriers en 1914, 30 en juin 1920 ; Beaulieu emploie 6 ouvriers en 1920. 16 salariés travaillent dans les ateliers de confection en 1965.

Les témoignages de leurs organisations

Cour principale

Les ateliers sont constitués d’un rez-de-chaussée et d’ un étage carré, et sont couverts de toits à longs pans en tuile mécanique. Ils forment un U, délimitant une cour intérieure. La façade sur cour des ateliers sud est constituée de piliers en pierre de taille en granite. Le remplissage est probablement en moellon de pierre enduit. Les ateliers nord ont une structure en béton armé (remplissage enduit). Les logements, constitués de deux pavillons, sont en moellon de pierre enduit et chaînage d’angle en granite. Ils sont composés d’un étage de soubassement et d’un étage carré, et sont couverts de toits à longs pans à croupes en ardoise, percés de lucarnes.

Porche d’entrée

Le passage donnant accès à la cour des ateliers est surmonté d’une construction d’un seul niveau reliant les étages carrés des pavillons. Cette construction, cantonnée en façade antérieure de pilastres, est couverte d’un toit à longs pans en tuile mécanique.

Vue sur les anciennes Usines :

Photo issue de la base mérimée du ministére de la culture

Plan d’accès géographique de l’usine à Limoges :

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Sources :